"Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, de peur que vous ne vous preniez pour des sages: l'endurcissement d'une partie d'Israël durera jusqu'à ce que soit entré l'ensemble des païens. Et ainsi tout Israël sera sauvé... Par rapport à l'Évangile, les voilà ennemis, et c'est en votre faveur; mais du point de vue de l'élection, ils sont aimés, et c'est à cause des pères. Car les dons et l'appel de Dieu sont irrévocables." (Rom 11:25)
Articles sur les relations entre l'Église et le peuple juif et le role d'Israël dans le plan divin du salut.
Le don inconditionnel de l'élection du peuple juif constitue le fondement théologique du sionisme catholique. De nombreux textes du Nouveau Testament peuvent venir à l'appui de l'idée selon laquelle les catholiques devraient soutenir le sionisme. Jésus lui-même était un juif chrétien sioniste. Les catholiques reconnaissent que le peuple juif a encore un rôle providentiel à jouer et que son retour sur la terre d'Israël pourrait faire partie du plan de rédemption en voie d'accomplissement.
Les détracteurs du sionisme chrétien le rejettent généralement pour l’une ou plusieurs des trois raisons suivantes : (1) Ils disent que celui-ci met en miettes le Nouveau Testament, où l'accent mis par l'Ancien Testament sur un pays particulier est remplacé par la vision du monde dans sa totalité ; (2) Ils pensent que c'est là, la préoccupation exclusive des dispensationalistes prémillénaristes, dont la théologie inclue les Juifs pour promouvoir son propre rôle dans les calendriers présomptueux des événements de la Fin des Temps ; (3) Ils l’estiment plus politique que théologique, comme relevant des idées politiques de la droite américaine et israélienne qui identifient à tort l’État israélien actuel à l’eschaton.
Gerald McDermott étudie la notion de substitution dans la théologie chrétienne, celle-ci estime que les promesses faites au peuple juif dans l'Ancien Testament, y compris la promesse d’une terre, ont été substituées par l'Église chrétienne. Il soutient que ce point de vue a dominé l'interprétation chrétienne depuis le quatrième siècle, conduisant à la marginalisation dans le Nouveau Testament, des références faites à la terre promise. McDermott démontre que le Nouveau Testament contient des propositions qui contredisent la théologie de la substitution, il soutient que la reconnaissance de la promesse d’une terre conserve une importance capitale dans le Nouveau Testament, car elle demeure essentielle pour comprendre la fidélité de Dieu et l'accomplissement de ses promesses.
Lire la suite : Pourquoi la terre promise appartient aux israélites
Dr. André Villeneuve discusses the role of Israel in the age of the Church on Michael Lofton's "Reason and Theology" podcast. Topics include God's covenant with Israel, supersessionism, the idea of the Church as "new Israel", Israel's role in the age of the Church, the modern state of Israel, Zionism, the Israeli-Palestinian conflict, and Israel's role in regard to Jesus' Second Coming.
Lire la suite : Dr. André Villeneuve on Israel and the Church
According to Luke-Acts, Jerusalem possesses a unique status not only because "the kingdom of Christ" is "historically anchored" there, but even more because that kingdom will achieve its eschatological consummation within its walls.
Dieu a conditionné Son salut et son projet rédempteur pour le bonheur de tous les hommes à Son amour pour le peuple d’Israël. Seuls ceux qui aiment le peuple d’Israël peuvent aimer le Dieu d’Israël. Israël est en ce sens le premier-né de Dieu, le plus précieux à Ses yeux.
La promesse la plus souvent exprimée dans les écritures judaïques (l'Ancien Testament) est le don de la Terre de Canaan aux descendants d'Abraham, d'Isaac et de Jacob - au peuple d'Israël. Voici une compilation de ces versets.
On trouve le mot Israël ou Israélite à environ 77 reprises dans le Nouveau Testament. Et il apparait à l'étude de ces passages que les apôtres n'utilisèrent jamais le mot d'Israël comme un synonyme de l'Eglise.
Many today are unaware of the tumultuous history of the Declaration Nostra Aetate and how it was initially intended to exclusively address the relationship of the Church with the Jewish people. This paper examines the origins and development of the Declaration on the Jews and how it eventually became the Declaration on the Relation of the Church to Non-Christian Religions.
Lire la suite : The Origins and Development of Nostra Aetate
La première raison pour laquelle il est essentiel pour les catholiques d’être impliqués dans l’initiative de TJCII est la pleine confession devant le Seigneur des péchés commis durant près de deux mille ans à l’encontre du peuple juif, et notamment contre toute expression de foi juive en Yeshua.
The People of God of the flesh stand surety for the People of God in the spirit, not only as witnesses to scriptural promise but as the living root of the Church. As Christians see it, God taught the idea of a People of God through the Jews, and the Jews' continuing existence is both a perpetual reminder of that lesson and a guarantee that God keeps his promises.