Source: The Middle East Quarterly

"Il y a plus de violence dans la Bible que dans le Qur'ân. L'idée que l'islâm se soit imposé par la force de la glaive est une fiction occidentale, instauré durant la période des croisades quand en fait, des chrétiens occidentaux qui combattaient brutalement des guerres saintes contre l'islam." [1] Ainsi fut annoncé par une none qui professait de sa propre liberté le monothéisme, Karen Armstrong. Ces déclarations ont resumé l'unique argument qui servit à erronner l'accusation qui induisit dans l'erreur que l'islâm est inhérement violent et intolérant. Toutes les religions monohéistes diffusant un tel argument disent, et non pas seulement l'islâm, ont de leur part des écritures qui trahissent violence et intolérance, comme d'histoires sanguinaires. Ainsi, si à jamais les écritures saintes de l'islâm, le Qurân en premier lieu, complétées et suivies par les transmissions qui nous sont parvenues des paroles et propos de Mouhammad (les Hadiths) sont hautement démonstratives de la bellicosité innée de sa religion, le complément immédiat figurent les autres écritures, spécifiquement celles judéo-chrétiennes, comme sont surchargées de violents passages énigmatiques.

The Crusades were violent and led to atrocities by the modern world's standards under the banner of the cross and in the name of Christianity. But the Crusades were a counterattack on Islam. Muslim invasions and atrocities against Christians were on the rise in the decades before the launch of the Crusades in 1096.

Plus que jamais, cet argument porte une fin à n'importe quelle discussion, relative, tant à la violence qu'à l'intolérance comme propres à l'islâm, à défaut, la réponse devient que ce n'est pas l'islâm « per se » mais plutôt les musulmans affligés et frustrés, --infiniment exacerbés par des facteurs sociaux, économiques et politiques, qui les ont poussés à la violence. Que ce point de vue concorde parfaitement avec l'Occident séculier « épistémologie materialiste », en fait de plus en plus une question tabou.

Pour cela, avant de condamner le Qur'ân ainsi que les propos et paroles historiques du prophète de l'islâm Mouhammad, pour ses incitations à la violence et à l'intolérance, les juifs sont conseillés de considérer les atrocités historiques commises par leurs ancêtres hébreux, comme enrégistrés dans leurs propres écritures; les chrétiens de leur part, sont autant conseillés de considérer le cycle brutal de violence, que leurs prédecesseurs ont commis au nom de leur Foi, à l'encontre des non-chrétiens, comme envers leurs propres chrétiens. En d'autres termes, les juifs et les chrétiens doivent se rappeler que « ceux qui habitent dans des demeures en verre, ne doivent pas lancer des pierres aux autres »

Mais est-ce cela vraiment le cas? l'analogie avec les autres écritures est-elle légitime? La violence hébreue dans les anciennes périodes, et la violence chrétienne du Moyen-âge, pourraient être comparées, pour pouvoir expliquer et justifier la tenacité de la violence des musulmans de l'ère contemporaine ?

La violence dans les histoires juive et chrétienne

Ensemble avec Armstrong, et un nombre d'éminents écrivains, historiens et théologiens ont hautement pointé sur ce point de vue relativiste. Par exemple, « John Esposito » directeur du Centre du prince « al Walîd binTalal » pour la compréhension islamo-chrétienne, de l'Université de Georgetown, USA, se demande,

Comment se fait-il que nous continuons à nous poser la même question, [à propos de la violence dans l'islâm] et ne pas poser la même question au judaïsme et au christianisme? Juifs et chrétiens s'engagèrent dans des actes de violence. Nous tous, nous avons le côté trancendant et sombre. …Nous avons notre propre théologie de la haine. En premier lieu, la chrétienté et le judaïsme, nous tendons à être intolérent; nous adhérons à une théologie exclusiviste, de nous envers eux. [2]

Un article rédigé par le professeur Philip Jenkins de la Pensylvania State University dont des passages sombres, délignent très clairement cette position. Il aspire à démontrer que la Thora est beaucoup plus violente que le Qur'ân :

En termes d'une classification de la violence et du versement de sang, n'importe quelle simple prétention sur la supériorité de la Thora sur le Qur'ân, est gravement erronnée. En effet, la Thora est inondée de textes de violence, pour emprunter une phrase exprimée par le théologien américain « Phyllis Trible » La Thora contient beaucoup plus de versets louant ou plaidant le versement du sang que ne le dit le Qur'ân, et la violence thoratienne est de loin beaucoup plus extrême et marquée par une sauvagerie indiscriminée. ... Si la compilation des textes institue toute la religion, alors le judaïsme et le christanisme méritent la pire des condemnations, en tant que religions de la sauvagerie. [3]

Plusieurs anecdotes empruntées à la Thora, comme à l'histoire judéo-chrétienne illustrent les points de vue de Jenkins. Mais deux en particulier – une supposée représentative du judaïsme, l'autre du christianisme, sont régulièrement citées et pour cela méritent un plus proche examen.

La conquête militaire du pays de Canaan par les Hébreux, vers -1200 est souvent caractérisée par un génocide et contient tout ce que qui dénote un emblême de violence et d'intolérence. Yahweh dit à Moïse :

Mais des deux cités de ces peuples de qui votre Seigneur vous donne en héritage, vous ne devriez laisser, aucune chose qui respire, vivante. Mais vous devriez les détruire toutes, sans merci, les Hittites, les Amorites, les Canaanites, les Perizzites, les Hivites et les Jébusites, justement comme le Seigneur votre Yahweh vous a commandé, à moins qu'ils ne vous enseignent d'agir selon toutes leurs abominations qu'ils ont commises pour leurs dieux, et vous pêchez envers le Seigneur, votre Yahweh. [4]

Ainsi Josué [le successeur de Moïse] conquit toute la terre, la contrée montagneuse et le Sud et la basse-terre et les pentes sauvages, comme tous leurs rois ; il n'épargna rien qui puisse exister, sans avoir radicalement détruit tout ce qui respire, comme le Seigneur Yahweh, Dieu d'Israel, a commandé. [5]

Comme pour la chrétienté, depuis qu'il est impossible de trouver des versets de l'Evangile incitant à la violence, ceux qui plaident le point de vue que la chrétienté est aussi violente que le Qur'ân, se basent sur les évènements historiques, tellles les guerres croisades, entreprises par des chrétiens européens entre le XIe et le XIIIe siècle. Les Croisés étaient effectivement violents et menèrent à des atrocités, suivant les conceptions formulées par le monde contemporain, sous la bannière de la croix, comme de la chrétienté. Après la démolution des murailles de Jérusalem en l'an 1099, par exemple, il fut reporté que les Croisés massacrèrent presque tous les habitants de la ville sainte. Selon les chroniques médiévales la « Gesta Danorum », le massacre était tellement grave que nos hommes pataugèrent dans le sang jusqu'aux chevilles. [6]

Dans la lumière qui est cité avant, comme Armstrong, Esposito, Jenkins et autres commentent, pourquoi les juifs et les chrétiens insistent sur l'évidence de la violence dans l'islam, pendant qu'ils ignorent leurs propres écritures et histoires ?

Bible versus Qur'ân

Par Bible, il faut comprendre les cinq livres de Moïse ou le Pentateuque et les livres y relatifs, connus sous le nom d'Ancien Testament, desquels les Evangiles ne font pas partie, mais inclus dans la dénomination « Bible » mais connus comme le Nouveau Testament.

La réponse est telle, qu'elle confuse histoire et théologie en conflatant les actions temporaux des hommes, avec ce qui est connues comme paroles immuables de Dieu. L'erreur fondamentale, est que l'histoire judéo-chrétienne, - qui est violente - fut comparée à la théologie islamique – qui recommande la violence. Sûrement, que les trois majeures religions monothéistes, toutes ont leur part de violence et d'intolérance, l'une envers l'autre, comme envers les autres religions. Que cette violence est recommandée par Dieu, ou que plutôt des guerriers, des hommes en général, l'ont voulue, cela est la question clé.

La violence de l'Ancien Testament est un cas intêressant à lui-même. Yahweh clairement commanda aux Hébreux d'annihiler les Canaanéens et tous les peuples voisins à eux. Une pareille violence est pour cela une expression de la volonté de Yahweh, pour le bien ou pour Ie mal. Quoique toute la violence historique commise par les Hébreux et enrégistrée dans le Livre Exode de la Thora est juste une histoire. A-t-elle eu lieu, Yahweh l'a-t-il ordonnée ? Mais elle tourne autour d'une période et d'un lieu spécifiques et était dirigée contre un peuple bien spécifique. A aucun moment de l'histoire, cette violence n'eut lieu, pour devenir une norme codifiée ou standardisée dans la législature juive. En court, les relations bibliques de violence sont plutôt descriptives, mais non prescriptives.

C'est précisément là ou la violence islamique est unique. Quoique similaire à la violence de la Thora, commandé par Yahweh et manifestée dans l'histoire – certains aspects de la violence et de l'intolérance islamiques, ont été enrégistrées et standardisées dans la légslature islamique et appliquées à tous les temps. Ainsi, pendant que la violence qu'on rencontre dans le Qour'ân dénote un contexte historique, sa dernière signification est théologique. Considérons les suivants versets coraniques, plus connus sous le nom des « versets de la glaive »

Après que les mois sacrés soient écoulés, massacrez les idolâtres partout où vous les rencontrez, prenez-les et coincez-les et attendez-les à chaque lieu en embuscade. Mais s'il se répentent, performent la prière, s'acquitent de l'aumône, alors laissez-les continuer leur chemin. [7]

Combattez ceux qui ne croient pas en Dieu et en le dernier jour et n'interdisent pas ce que Allah et son Messager ont interdit, ces hommes qui ne pratiquent pas la religion de la vérité, sont ceux à qui fut donné le livre, jusqu'à ce qu'il paient la « jizziah, le tribut » de bon gré et humiliés. [8]

A l'instar de la Thora, des versets avec lesquels Yahweh commande aux Hébreux d'attaquer et de massacrer leurs voisins. Les versets de la glaive ont aussi un contexte historique. Allah émit ces commandements, après que les musulmans, sous la direction de Mouhammad, devinrent assez puissants pour envahir leurs voisins chrétiens et juifs. Mais contrairement aux versets belliqueux et anecdotiques de la Thora, les versets de la glaive devinrent législature fondamentale dans le Coran et l'islâm, avec leurs relations aux « gens du livre » juifs et chrétiens et les idolâtres (bhuddistes, Hindous, animistes et autres) qui étaient le signe de départ des conquêtes islamiques, qui changèrent la face du monde pour toujours. Basé sur le verset nr. 9 de la Sourate nr. 5 Les Femmes du Qour'âne, par exemple, la loi islamique ordonne que les idolâtres et les polythéistes doivent se convertir, sinon doivent être tués. Simultanément, Qour'ân 9:29 est la source primordiale de l'islâm, uninanimement connu comme les pratiques discriminatoires à l'égard des peuples chrétiens et juifs conquis et vivant sous la suzeraineté islamique.

En effet, basé sur les versets de la glaive comme de nombreux versets coraniques et de la tradition orale attribuée à Mouhammad, les érudits, ulémas islamiques, scheykhs, muftis et imames à travers les siècles, ont tous arrivés à définir des concensus – qui lient l'entière communauté islamique mondiale – de manière à ce que l'islâm se trouve en perpétuelle guerre avec le monde non islamique, jusqu'à ce que le premier se soumet au second. En effet, il est largement tenu par les érudits musulmans que depuis que les versets de la glaive figurent parmi les ultimes révélations, comme les plus importants points qui légissent les relations des musulmans avec les non-musulmans, qui à eux seuls ont abrogés quelques 200 des premiers et précédents versets coraniques plus tolérants, comme « aucune compulsion dans la religion » [9] Un des plus fameux érudits du Coran Ibn Khaldoun (1332 – 1406) admirait les progressions de l'Occident chrétien et accule la notion, que le jihad est une forme défensive de la guerre :

Dans la communauté musulmane, la guerre sainte ou le jihad est un devoir religieux, dont la cause est l'universalisme de la mission de l'islâm, comme l'obligation de convertir tout le monde à l'islâm, soit par persuation soit par la force. ... Les autres groupes religieux n'ont pas une mission universel (hic) et la guerre sainte n'étant pas pour eux une obligation religieuse, devant seulement servir à sa défense personnelle. Ils sont néanmoins requis d'établir leur religion parmi leur propre peuple. C'est pour cette raison que les Israelites après Moïse et Josué restèrent non interessés par une autorité royale, [e.g. un caliphat] Leur principal intérêt était de sauvegarder l'identité de leur religion, sans devoir la propager à d'autres nations. ... Par contre, l'islâm se trouve dans l'obligation d'acquérir de la puissance sur d'autres nations. [10]

Des autorités contemporaines admettent. Dans l'Encyclopédie de l'islâm,une rubrique traitant du jihad, par le professeur Emile Tyan invoque que la propagation de l'islâm avec les armes est un devoir religieux pour tous les musulmans en général. L'islâm devrait complétement prévaloir et doit absorber toutes les nations du monde et qu'elles deviennent soumises aux lois de l'islâm avant les doctrines du jihad (les efforts guerriers pour étendre l'islâm) pourraient être éliminés. Le juriste iraquien Majîd Kaddouri (1909-2007) après avoir défini le jihad, comme efforts guerriers, écrit que le jihad . . . est considéré par tous les juristes, avec, plus ou moins, sans exception, comme une obligation collective pour toute la communauté islamique. [11] Comme aussi les manuels légaux islamiques, rédigés en langue arabe, en sont encore plus explicites. [12]

Language coranique

Quant les versets violents du Qour'âne sont juxtaposés avec leurs contreparties de la Thora, ils sont spécialement distincts dans leur usage d'une langue qui transcende le temps et l'espace, incitant les croyants pour attaquer et massacrer les non-croyants, aujourd'hui exactement comme hier. Yahweh commenda aux Hébreux de tuer les Hittites, les Amorites, les canaanéens, les Périzzites, les Hivites et les Jébusites. Tous les peuples spécifiquement enracinés en lieu et temps. A aucun moment Yahweh ne précisa pour les Hébreux un calendrier limitant ces tueries et par extention à leurs descendants juifs, pour combattre et tuer les gentils. De l'autre côté, quoique les ennemis originaux des musulmans étaient, comme pour le judaïsme, historiquement, les chrétiens byzantins et les zoroastriens perses. Le Coran ne les a, même rarement, désigné par leurs noms propres. Par contre, les musulmans étaient et sont encore à ce jour, commandés de combattre contre les « gens du Livre » jusqu'à ce qu'ils payent le tribut (jezzia) de main ouverte et être humiliés [13] et de massacrer les idolâtres, là où ils les rencontrent. [14]

Les deux conjonctions arabes « حتى hatta, jusqu'à, et حيث haythou, en n'importe où » demontre la nature perpétuel et ubiquite de ces commandements. Il y a encore cette communauté des «gens du Livre اهل الكتاب ahl al kitâb » juifs et chrétiens qui doivent être portés de force à l'humiliation, spécialement dans les deux Amériques, l'Europe et Israel, et les idolâtres à être massacrés. Presque tous les commandemants violents des écritures islamiques dans leur nature ouverte comme générique « Combattez-les [les non-musulmans] jusqu'à ce qu'il n'y a plus de sédition et que toute la religion appartient à Allah » [emphase y inclus] [15] En outre, dans une tradition, formellement bien attestée, qui apparait dans un ensemble de hadith, Mouhammad proclame :

Je fus commandé de mener la guerre contre le genre humain (toute l'humanité) jusqu'à ce qu'is attestent qu'il n'y a d'autre dieu que Allah et que Mouhammad est le Messager d'Allah, qu'ils se prosternent en priant, qu'ils s'acquittent de la « الزكات al zakât, l'aumône » et se convertissent à l'islâm. S'ils exécutent, leur sang et leurs propriétés seront protégés. [emphase inclue] [16]

Cet aspect linguistique pour la compréhension de l'exégèse scriptural relative à la violence. Encore, elle soutient, d'une façon répétée, que ni les écritures juives ni celles chrétiennes – le Vieux et le Nouveau Testament respectivement, emploient ces continuels et sans fins, commandements. Malgré tout cela, Jenkins se lamente que :

Ces ordres pour tuer, pour commettre un nettoyage ethnique, pour institutionaliser la ségrégation pour haïr et craindre les autres races et religions ... Tout cela existe dans la Thora et se passe avec une plus grande fréquence, que dans le Qour'ân. A n'importe quel stade, nous pouvons argumenter ce que les passages signifient, et certainement, s'ils devraient avoir quelque relevance pour les futures générations. Mais le fait reste que les paroles sont là, et leur incersion dans les écritures signifie qu'ils sont, litéralement, canonisés, pas moins dans les écritures islamiques. [17]

On se demande ce que Jenkins a dans sa tête, comme « mots canonisés » Si par canonisé il comprend que ces versets sont considérés comme partie intégrale du Canon des Ecritures judeo-chrétiennes, il a absolument raison. Mais tout en conversant, si par canonisé, il voudrait dire ou ou essaye de connoter que ces versets ont été implantés dans la « vision mondiale » judeo-chrétienne, il est absolument erronné.

Déjà on n'a pas besoin de se fonder sur des arguments purement exégétiques ou philologiques, L'histoire et les événements courants et actuels, tous deux, prouvent l'erreur du relativisme de Jenkins. Quoique, durant le premier siècle, la chrétienté s'est expansé avec le versement du sang des martyrs, l'islâm durant le premier siècle expandit par les conquêtes et le versement du sang. Tout sûrement, du premier jour a dato, l'islam quand-il le pouvait, expandit par les conquêtes. Comme évidencé par le fait, que tout ce qui nous est aujourd'hui connu, comme le monde islamique ou « Dâr al-islâm, fut conquis par la glaive de l'islâm. C'est un fait historique, attesté par la majorité de notoires historiens islamiques. Même la péninsule arabe, foyer de l'islâm, fut assujetti par la force de la glaive et le versement du sang, comme évidencé par les «houroub al ridda حروب الردة ou les guerres des apostats » qui suivirent le décès de Mouhammad et que des dizaines de milliers d'Arabes, sinon des centaines de milliers, subirent le sort de la glaive, par les « Califes Abou Bakr al Siddiq, Oumar bin il Khattâb et Ali bin abi Taleb » pour avoir abandonné l'islâm.

Le rôle de Mouhammad

En plus, concernant le défaut courant de la position qui détermine à expliquer clairement la violence islamique – que cette dernière est le produit de la frustration des musulmans envers l'oppression politique et économique – On doit se demander : à propos de tous les juifs et chrétiens opprimés et persécutés, sans pour autant citer les Hindous et les Bouhdistes, du monde contemporain? Où est leur violence religieusement dissimulée? Le fait reste : Malgré cela, le monde islamique s'accapare la part du lion des titres dramatiques, en violence, terrorisme, les attaque-suicides, les décapitations; Il est certain qu'elle ne soit l'unique région du monde à souffrir sous les pressions internes comme externes.

Par exemple, même ainsi, tous les pays sub-sahariens du continent africain et qui sont presque totalement musulmans, sont actuellement submergés par leur politique corrompue, oppression et pauvreté. Quand il s'agit de violence, de terrorisme et flagrantes situations chaotiques. La Somalie, qui fut par pure hazard le seul pays sub-saharien, et qui est entièrement musulman, guide ce chaos. En plus, ceux qui sont les grands responsables de sa violence et son engouffrement dans l'intolérance, comme de ses mesures légales draconienes, les membres du groupe jihadiste « الشباب al schabâb, les jeunes » articulent et justifient leurs actes, à travers un « paradigme islamique »

Au Soudan aussi, un génocide jihadiste contre les chrétiens et les peuplades polythéistes et animistes, est depuis plus de 40 ans, dirigé par le gouvernement central islamiste de Khartoum, et a laissé plus d'un million d'infidèles et d'apostats, massacrés. Que l'organisation de la conférence islamique est venue à la défense du président soudanais « Oumar Hassan Ahmad al-Bashîr, qui est recherché par la cour internationale des crimes perpétués contre l'humanité, est une preuve flagrante du corpus islamique qui approuve cette violence, à l'encontre, des non-musulmans comme de ceux qui ne sont pas suffisament dévoués à l'islam.

Les latins américains et les minorités religieuses et ethniques non islamiques d'Asie, tels la Malaysie, l'indonésie, et nombre de pays à régimes autoritaires islamiques de l'Asie orientale et centrale ont leur grande part de l'oppression comme aussi de la grave pauvreté de laquelle le monde musulman souffre. Déjà, un comme les titres directifs émanant du monde islamique, n'existent pas des indications de chrétiens ou hindous ou Bhoudistes, qui pratiquent le terrorisme, se font exploser dans des restaurents ou hôtels ou autres, par exemple des chinois ou cubains dans les régimes communistes, tout en criant [Jésus, Buddha ou Vishnou] est grand. Pourquoi?

Il y a un aspect final qui est souvent omis, soit par ignorance, soit par indifférence voire désintêressement, par ceux qui insistent que la violence et l'intolérance, sont équivalentes dans les conceptions de toutes les religions. En dehors des paroles divines du Qur'âne, un échantillon du comportment de Mouhammad. Sa Sounna ou exemple est une source importante de la législation dans l'islâm. Les musulmans sont exortés d'émuler Mouhammad dans les infimes démarches de la vie. Vous avez eus un bon exemple du Messager d'Allah [18] est un modèle de la conduite de Mouhammad envers les non-musulmans est explicite.

En argumentant sarcastiquement contre la conception des musulmans modérés, par exemple Ousama bin Laden, qui jouit du support de la moitié du monde arabo-islamique, suivant une enquête menée par la Radio diffusion d'Al Jazira TV à Qatar [19] portrait la Sounna du prophète, comme suit :

La « moderation » démontrée par notre prophète qui n'a pas demeuré plus de trois mois à Madina sans avoir envahi ou dépéchant une formation de ses guerriers pour envahir les terres des infidèles [chrétiens et juifs] pour détruire leurs demeures et prendre possession de leurs biens, leurs vies et leurs femmes. [20]

En effet, basé sur les donnés du Qour'âne et de la Sounna de Mouhammad, le pillage et les vols des infidèles, portant leurs enfants en esclavage et assignant leurs femmes au concubinage est bien fondé [21] Et la conception de la Sounna, qui constituent les 90% de la population musulmane du monde estimée à plus d'un milliard de musulmans de rite sunnite, sont appelés après – essentiellement que n'importe quelle chose entreprise ou approuvée par Mouhammad, le plus parfait exemple de l'humanité, est applicable aux musulmans, aujourd'hui et pas moins qu'hier. Cela sûrement ne signifie pas que les musulmans, vivant ensemble, vivent seulement pour saccager et violer des femmes.

Mais elle peut signifier que les personnes par leur nature sont enclins à commettre ces activités, et celui qui se peut d'être musulman, peut se permettre de bien facilement justifier leurs actes, en se réferant à la « Sounna du prophète » Par exemple, le moyen par lequel la Qua'ida, justifia son attaque du 9/11, où des innocents, inclus des enfants et des femmes, furent tués: Mouhammad autorisa ses partisans d'utiliser des catapultes durant le siège de la ville de Ta'ef en 630 a.D. Les habitants de la ville refusèrent de se soumettre – quoiqu'il était pleinement conscient que des femmes et des enfants s'y étaient réfugiés. Aussi, lorsque ses guerriers lui demandèrent s'il était permis de lancer des raids nocturnes pour mettre le feu aux fortifications des infidèles, (juifs en majorité, mais aussi des chrétiens] si des femmes et des enfants se trouvaient avec eux, il fut rapporté que le prophète d'avoir répondu : Ils [femmes et enfants] sont aussi d'eux [infidels] [22]

Les moyens des juifs et des chrétiens

Quoique, la loi centrale et probablement légale, le judaïsme possède beaucoup de similitude voire d'équivalence avec la Sounna islamique; les mots et propos des patriarches, quoique décrits dans l'Ancient Testament, ne sont jamais allés jusqu'à prescrire la loi juive. Ni les mensonges camouflées d'Abraham, et non moins la perfidie de Jacob, ni les cours enflammés de Moise, ni l'adultère et l'homosexualité de David, ni la philandrie de Salomon, aient jamais été pris en considération pour instruire les juifs et les chrétiens. Ils furent considérés et compris comme actes historiques, perpétrés par des hommes faillibles et n'étaient pas souvent punis par Yahweh pour leur comportement moins qu'idéal.

Quant à la chrétienté, nombreux sont les textes qui furent abrogés ou appliqués, dépendant de l'unique perspective de Jésus. « Un oeil pour un oeil » laissa le chemin à « donner l'autre joue » Un dieu tout amour et le voisin devint la suprême loi. Aussi la Sounna de Jésus, comme Jésus l'a vécue est caractérisée par une passivité et un altruisme (amour du prochain) Le nouveau Trestament, mieux dit [l'Evangile ou la Sounna de Jésus] ne contient absolument aucune exhortation à la violence.

Malgré, il y a ceux qui attentent à portrayer un Jésus comme étant un militant éthos similaire à celui de Mouhammad en citant le verset, avec lequel Jésus dit : « je ne suis pas venu pour apporter la paix, mais plutôt la glaive » [25] Mais basé sur les contextes de ce propos, il nous paraît clairement, que Jésus ne recommandait pas à ses croyants, la violence contre les non-chrétiens, mais plutôt prédisant que des séditions existeront parmi les chrétiens et leur environnement, une prédication, qui était plus que vrai, à une période où les premiers chrétiens, loin de prendre la glaive, périrent passivement avec la glaive, en martyrs, comme ils continuent à le faire, actuellement, dans le monde islamique. [26]

D'autres pointent à la violence prédite dans le « Livre des Révélations » cependant, là aussi échouant de discerner que l'entier propos est descriptif – pour ne pas clairement mentionner symbolique. Et ainsi difficilement attribuable et prescriptif pour les chrétiens. De toute façon, comment peut-on conscencieusement comparer ces quelques versets de l'Evangile qui mentionne le mot glaive métaphoriquement, avec les centaines d'injonctions coraniques et propos de Mouhammad, qui clairement commandent aux musulmans de lever une vraie glaive contre les non-musulmans?

Non dévoilé, Jenkins rattache les faits, que dans le Nouveau Testament, les juifs ont plaidé de lapider Jésus et comploté pour le tuer. A son tour Jésus les appela menteurs et fils de Satan. [27] Il reste à savoir, si être qualifié de « fils du diable » est plus offensive que être référés comme descendants de « porcs et de singes » une appelation attribuée aux juifs par le Coran. [28] Tout en mettant cette appelation à côté, cependant, quelle différence y'a-t-il que, comme si le nouveau Testament ne commande pas aux chrétiens de traiter les juifs comme « fils de Satan » comparé au verset primaire du Qour'ân 9:29, en tant que loi islamique qui oblige les musulmans à assujetir les juifs, comme tous les non-musulmans.

Devrait cela signifier qu'un chrétien qui n'est pas éduqué pourrait-être anti-sémite? Surement que non. Mais cela ne devrait pas signifier que les anti-sémites d'entre les chrétiens vivent en oxymorons, pour la simple raison que textuellement et theologiquement, loin d'enseigner la haine et l'animosité, sans ambiguité accentuent sur l'amour et le pardon. Si ou non, tous les chrétiens sont recommandés de suivre ce point. Comme par contre, si ou non tous les musulmans sont tenus à respecter minutieusement leurs obligations à l'encontre du jihad. La seule question qui se pose est: Qu'est-ce que les religions nous ordonnent?

Pour cela, John Esposto a raison d'assurer que juifs et chrétiens se sont engagés dans des actes de violence. Il a cependant tort d'ajouter, [nous chrétiens] nous avons notre propre theologie de la haine] Absolument aucun verset de l'Evangile n'enseigne la haine ou la violence. Certainement pas à comparer avec les injonctions coraniques telles : Nous [Musulmans) nous ne croyons pas en vous [non-musulmans] et entre nous et vous, l'animosité s'est faite voire et la haine éternellement, jusqu'à ce que vous croyez en Allah seul. [29]

Réestimation des Croisés

Et c'est de là que l'on peut hautement apprécier les croisades historiques. Des évènements qui furent exhaustivement altérés par d'éminents et influents apologistes de l'islâm. Karen Armstrong, par exemple, s'est créée une propre carrière, en disqualifiant les Croisés, en écrivant par exemple, que l'idée disant que l'islâm s'est imposé par la force de la glaive est une fiction occidentale, fabriquée durant les périodes des croisades, quand en fait, c'étaient des chrétiens occidentaux, qui combattaient de brutales guerres saintes contre l'islâm. [30]Qu'une ancienne none, condemne formellement les Croisés à l'encontre de tout ce qui fut parachevé par l'islâm, fait de ses critiques, de plus en plus vendables. Des déclarations de ce genre ignorent de fait, que depuis le début de l'islâm, plus de 400 ans avant les croisés, les chrétiens avaient remarqué, que l'expansion de l'islâm était le fruit de la glaive. [31] En effet, des historiens musulmans de grande autorité, écrivirent des siècles avant les Croisés, tels [Ahmad ibn Yahya al-Baladouri, mort en 892, et Mouhammad ibn Jarîr al-Tabari, 838-923, l'ont affirmé clairement que l'islam fut répandu par la glaive.

Le fait est que : Les croisades étaient une contre-attaque envers l'islâm, non un assault non provoqué, comme le signale Karen Armstrong et le portraient certains historiens révisionistes. L'éminent historien Bernard Lewis le décrit objectivement bien:

Même quand les croisades chrétiennes, sont souvent comparées avec le jihad islamique, étaient en soi une réponse limitée et tardive au jihad islamique, mais en partie, en était une imitation aussi. Mais contrairement au jihad, elles concernaient principalement en la défense ou la reconquête des territoires chrétiens envahis et occupés par les armées islamiques. C'étaient avec de mineures exceptions, limités aux guerres menées avec succés pour la récupération des pays de l'Europe du Sud-Ouest et les guerres perdues pour récupérer la terre sainte, comme pour freiner l'avance des Ottomans dans les Balkans. Par contraste, le jihad islamique était perçu comme illimité, une obligation religieuse continuelle jusqu'à ce que le monde entier ait adopté la foi islamique ou soumis à la domination islamique. L'objet du jihad est de porter le monde entier sous la loi islamique. [32]

Plus loin, les invasions islamiques avec leurs atrocités menées contre les chrétiens étaient en montée durant les décades qui ont précédées de 5 siècles le lancement de la première croisade en 1096. Le Calife fatimide « Abou Ali Mansour Tariqu'oul Hakîm 996-1021 » saccagea et détruisit un nombre d'importantes églises. – Telle l'église de saint Marc en Egypte et l'église du Saint Sépulcre à Jérusalem et decréta même des decrets plus opprésifs que d'habitude à l'encontre des juifs et des chrétiens. Plus tard en 1071, les turcs seljuk, écrasèrent les armées byzantines dans la pivotante bataille de Manzikert, et conquirent la majeure partie de l'Anatolie byzantine, présageant le chemin pour l'éventuel capture de Constantinople, quatre siècles plus tard.

C'était contre ce recul et perte territoriale, que le pape Urbain II (1088-1099) appela aux premières croisades :

Depuis les confins de Jérusalem et la ville de Constantinople, un horrible conte circula et très frequement porté à nos oreilles, à savoir, qu'une race du royaume de la Perse [ i.e .Turcs musulmans] ont envahi les terres de ces chrétiens, les ont dépeuplés par la glaive, le pillage et le feu, qu'ils ont déportés une part des captifs dans leur pays et une partie qu'ils ont massacrés par de cruels tortures. Quant aux églises de Dieu, soit qu'ils les ont entièrement détruites ou qu'ils les ont transformées en lieu de leur culte, des mosquées pour leur propre religion. [33]

Même ainsi, la description du pape Urban II est précise est exacte. Le fait reste : néanmoins on peut interpréter ces guerres, comme offensives ou comme défensives, juste ou injuste – il est évident que ces guerres n'étaient pas basées sur les enseignements de Jésus, qui exhortaient ses croyants « d'aimer vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent et priez pour ceux qui vous percécutent » En effet, des siècles de débats se sont écoulés, depuis Augustin jusqu'à Thomas d'Acquin, pour rationaliser « guerre défensive » – telle formulée comme guerre. Ainsi, il nous apparaît que, si quelqu'un, soit-il un des Croisés et non des jihadistes, qui fut moins que croyant pour leurs écritures (du point de vue litéral) et mettre conversement, soit-il le jihadiste, non le Croisé, et qui ait accompli fidèlement les prescriptions de ses écritures (aussi du point de vue litéral) Plus loin, comme les violents propos de la Thora, les croisades sont historiques en nature mais non en tant que manifestations relevant d'une quelqu'une profonde vérité scripturale.

En fait, loin de suggérer quelque soit d'intrinsect à la chrétienté, les croisés ironiquement ont mieux aidé à expliquer l'islâm. Pour ce que les Croisés démontrèrent une fois précédemment est cette irrespectivité des enseignements religieux. – En effet, dans le cas de ces présumés Croisés chrétiens, malgré eux, l'homme est souvent prédisposé pour la violence. Mais cela dissimule la question : Si c'est ainsi que les chrétiens se sont comportés – celui qui fut commandé d'aimer, bénit et fait du bien pour ses ennemis qui haïssent, blasphèment et les persécute. Combien de plus peut-on s'attendre du musulman, qui, pendant qu'il concourt aux mêmes violentes tendances, est plus loin commandé par la divinité d'attaquer, de tuer et saccager les non croyants.

Adaptation française: Gabriel Eid


[1] Andrea Bistrich, "Discovering the common grounds of world religions," interview with Karen Armstrong, Share International, Sept. 2007, pp. 19-22.
[2] C-SPAN2, June 5, 2004.
[3] Philip Jenkins, "Dark Passages," The Boston Globe, Mar. 8, 2009.
[4] Deut. 20:16-18.
[5] Josh. 10:40.
[6] "The Fall of Jerusalem," Gesta Danorum, accessed Apr. 2, 2009.
[7] Qur. 9:5. All translations of Qur'anic verses are drawn from A.J. Arberry, ed. The Koran Interpreted: A Translation (New York: Touchstone, 1996).
[8] Qur. 9:29.
[9] Qur. 2:256.
[10] Ibn Khaldun, The Muqudimmah: An Introduction to History, Franz Rosenthal, trans. (New York: Pantheon, 1958,) vol. 1, p. 473.
[11] Majid Khadduri, War and Peace in the Law of Islam (London: Oxford University Press, 1955), p. 60.
[12] See, for instance, Ahmed Mahmud Karima, Al-Jihad fi'l-Islam: Dirasa Fiqhiya Muqarina(Cairo: Al-Azhar University, 2003).
[13] Qur. 9:29.
[14] Qur. 9:5.
[15] Qur. 8:39.
[16] Ibn al-Hajjaj Muslim, Sahih Muslim, C9B1N31; Muhammad Ibn Isma'il al-Bukhari, Sahih al-Bukhari (Lahore: Kazi, 1979), B2N24.
[17] Jenkins, "Dark_Passages."
[18] Qur. 33:21.
[19] "Al-Jazeera-Poll: 49% of Muslims Support Osama bin Laden," Sept. 7-10, 2006, accessed Apr. 2, 2009.
[20] 'Abd al-Rahim 'Ali, Hilf al Irhab (Cairo: Markaz al-Mahrusa li 'n-Nashr wa 'l-Khidamat as-Sahafiya wa 'l-Ma'lumat, 2004).
[21] For example, Qur. 4:24, 4:92, 8:69, 24:33, 33:50.
[22] Sahih Muslim, B19N4321; for English translation, see Raymond Ibrahim, The Al Qaeda Reader (New York: Doubleday, 2007), p. 140.
[23] Matt. 22:38-40.
[24] Matt. 13:34.
[25] Matt. 10:34.
[26] See, for instance, "Christian Persecution Info," Christian Persecution Magazine, accessed Apr. 2, 2009.
[27] Jenkins, "Dark_Passages."
[28] Qur. 2:62-65, 5:59-60, 7:166.
[29] Qur. 60:4.
[30] Bistrich, "Discovering the common grounds of world religions," pp. 19-22; For a critique of Karen Armstrong's work, see "Karen Armstrong," in Andrew Holt, ed. Crusades-Encyclopedia, Apr. 2005, accessed Apr. 6, 2009.
[31] See, for example, the writings of Sophrinius, Jerusalem's patriarch during the Muslim conquest of the Holy City, just years after the death of Muhammad, or the chronicles of Theophane the Confessor.
[32] Bernard Lewis, The Middle East: A Brief History of the Last 2000 Years (New York: Scribner, 1995), p. 233-4.
[33] "Speech of Urban—Robert of Rheims," in Edward Peters, ed., The First Crusade: The Chronicle of Fulcher of Chartres and Other Source Materials (Philadelphia: University of Pennsylvania Press, 1998), p. 27.
[34] Matt. 5:44.


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